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Du travail en centre d'appel : plaintes auditives et explorations audiométriques tonales et vocales.
Extrait de : Bruit et vibrations au travail. Chapitre 1. Bruit et vibrations : effets sur l'homme et aspects médicaux. Colloque. Paris, 2-4 mars 2011.
Article
Publié dans : Hygiène et sécurité du travail, n° spécial, n° 223, 2e trimestre 2011, pp. 53-56, ill., bibliogr.
Cet article fait partie du chapitre 1 "Bruit et vibrations : effets sur l'homme et aspects médicaux" du Congrès "Bruit et vibrations au travail", organisé par l'INRS, du 2 au 4 mars 2011, à Paris (référence INRS-Biblio : 00077655). L’environnement des centres d’appels amène à s’interroger sur les conditions de travail et leurs répercussions sur la santé. Les contraintes sont multiples, avec des répercussions musculosquelettiques et neurosensorielles, notamment auditives et en termes de stress. Coupler l’analyse des plaintes auditives à un bilan audiométrique est primordial. Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer l’audition et son évolution au cours du travail, de rechercher des troubles d’intelligibilité et d’intégration et leur aggravation possible par le travail, de recueillir les plaintes somatiques concernant la sphère auditive, d’évaluer l’environnement acoustique de travail, et de mettre en évidence une relation causale statistique entre ces différents items. L’étude comportait deux visites avec des examens audiométriques classiques et spécifiques couplés à un questionnaire. Vingt et un salariés d’un même centre d’appel ont été inclus. Aucune différence significative de l’audiométrie tonale liminaire entre les deux visites n’a été mise en évidence. Les indices de fragilité ou de susceptibilité au bruit étaient normaux. Le test de balayage n’objectivait pas de problème d’intégration, par contre le test de résistance au bruit variait au cours de la semaine et donc en fonction de la possible exposition sonore.
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