0 avis
Occupational trichloroethylene exposure and cervical pathology : a case–control study.
(Exposition professionnelle au trichloréthylène et pathologies du col de l'utérus : une étude cas-témoins).
Article
Publié dans : Annals of Occupational Hygiene, Royaume-Uni, vol. 57, n° 3, avril 2013, pp. 407-416, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude, réalisée dans une zone géographique où la prévalence de l’exposition professionnelle au trichloréthylène (TCE) est élevée, n'a fourni aucune preuve d'un risque significativement élevé de dysplasie cervicale utérine ou de cancer associé à l'exposition professionnelle au TCE. Le risque relatif rapproché (OR) était à peine supérieur à 1 (OR = 1,17, IC 95 % : 0,54 à 2,52), et l’OR ajusté sur les facteurs généraux et médicaux de risque était de 1,51 (IC 95 % : 0,42 à 5,41). Pourtant, le niveau d'exposition moyen estimé pour les travaux comportant une exposition était de 35 ppm et 50 % des périodes de travail comportaient une exposition égale ou supérieure à 30 ppm. La puissance statistique de l'étude était suffisante pour permettre d'exclure un risque élevé de dysplasie cervicale ou de cancer dans la zone d'étude. Aucune conclusion, cependant, ne peut être tirée quant au risque de faible niveau. Les femmes ayant un travail manuel ont montré un risque significativement plus élevé de dysplasie cervicale ou de cancer, comme rapporté précédemment. Si, en revanche, les emplois d'une durée < 2 ans sont exclus, cet excès de risque ne se retrouve plus. Cela peut suggérer que le travail manuel n'est pas tant un facteur de risque pour le cancer du col de l’utérus, en corrélation avec l'exposition professionnelle, comme cela est rapporté dans la littérature, mais plutôt un marqueur de précarité professionnelle et donc de l'exposition aux facteurs de risque classiques du cancer du col.