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Workplace violence. A survey of diagnostic radiographers working in public hospitals in Hong Kong.
(Violence au travail. Une enquête sur les radiologues travaillant dans des hôpitaux publics à Hong Kong).
Article
Publié dans : Journal of Occupational Health, Japon, vol. 51, n° 4, juillet 2009, pp. 355-363, ill., bibliogr. (En anglais)
L'étude avait pour objectif d'estimer la prévalence de la violence au travail impliquant les radiologues à Hong Kong, d'évaluer les facteurs sous-jacents contribuant aux incidents et leur impact, et de proposer des améliorations au niveau du management et de la formation. Des radiologues de 7 hôpitaux régionaux ont reçu un questionnaire sur la violence au travail. Sur les 281 questionnaires, 150 ont été complétés. 61 % des radiologues avaient été confrontés à la violence durant les 3 dernières années et 34 % des victimes avaient été confrontées à des incidents plus de 5 fois. Parmi les répondants ayant subis des violences, les violences verbales étaient les plus fréquemment rapportées (97 %), et la principale source de violence était les patients. Les répondants ont identifié les longs délais d'attente, les problèmes de communication et le manque de personnel comme des facteurs de risque clés. Le département "Accident et Urgence" était la zone au risque le plus élevé. Presque deux tiers des radiologues ayant été confrontés à des violences verbales ont ignoré ces évènements. Bien qu'aucune blessure grave n'ai été rapportée, l'impact indirect, incluant l'augmentation du stress au travail, l'insatisfaction au travail, la dépression et l'augmentation de l'absentéisme ont été mis en avant en tant que conséquences néfastes de la violence. 77 % des répondants ressentaient que le soutien des départements était inadéquate et seulement 11 % avaient participé à des formations sur la prévention de la violence au travail. En conclusion, les auteurs mettent en avant la gravité du problème de la violence au travail à Hong Kong.