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Understanding the relationship of long working hours with health status and health-related behaviours.
(Comprendre la relation des horaires de travail prolongés avec l'état de santé et les comportements liés à la santé).
Article
Publié dans : Journal of Epidemiology and Community Health, Royaume-Uni, vol. 63, n° 7, juillet 2009, pp. 521-527, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d'identifier les caractéristiques familiales et professionnelles liées au travail en horaires prolongés, d'analyser la relation entre horaires prolongés et un certain nombre d'indicateurs de santé, et d'examiner si il existe des différences liées au sexe. L'échantillon était composé de tous les salariés âgés de 16 à 64 ans (3 950 hommes et 3 153 femmes) interrogés dans l'étude catalane de surveillance de la santé menée en 2006. Les horaires de travail hebdomadaires ont été classés en moins de 30 h (temps partiel), 30 à 40 h (groupe de référence), 41 à 50 h, et 51 à 60 h. Les résultats ont montré que les facteurs associés aux horaires prolongés étaient différents selon le sexe. Chez les hommes, des horaires prolongés étaient liés au fait d'être marrié ou en concubinage, et au fait d'être divorcé ou séparé. Chez eux, travailler 51 à 60 heures par semaine était clairement associé au mauvais état de santé mentale, à l'hypertension auto-rapportée, l'insatisfaction au travail, au tabagisme, manque de sommeil, et à l'absence d'activités physiques de loisirs. En plus, un gradient a été observé des horaires normaux aus horaires de 50 à 61 heures hebdomadaires pour ces six paramètres. Chez les femmes, la relation n'existait que pour le tabagisme et le manque de sommeil. En conclusion, l'association des heures supplémentaires avec différents indicateurs de santé parmi les hommes pourrait être expliquée par leur rôle de soutien de famille : dans les situations de difficultés financières au sein de la famille, les hommes travaillent en heures supplémentaires pour augmenter les revenus et/ou acceptent des conditions de travail peu favorables par crainte de perdre leur emploi, en particulier des horaires de travail prolongés.