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Les peintures polyuréthanes en réparation automobile : développement de méthodes d'évaluation des niveaux d'exposition et approche de la toxicité humaine. Thèse pour le doctorat en chimie.
Etude et rapport
Edition : Université Joseph Fourier, Faculté de médecine de Grenoble (Domaine de la Merci, place du Commandant Nale, 38700 La Tronche), 1996, 160 p., ill., bibliogr.
L'asthme aux isocyanates représente la première cause d'asthme chimique professionnel, et les peintres en réparation automobile constituent la population la plus exposée. Si la grande réactivité chimique des isocyanates explique leurs nombreuses applications industrielles, elle est également la cause de la diversité des mécanismes d'action toxique et de la méconnaissance des transformations métaboliques chez l'homme. La méthode retenue pour évaluer les niveaux d'exposition atmosphérique aux polyisocyanates est le barbotage de l'air dans une solution de méthoxyphénylpipérazine, suivi d'une analyse par chromatographie liquide avec une détection ultraviolette. Alors que le dosage urinaire de l'hexane diamine a pu être validé en tant qu'indicateur biologique d'exposition à l'hexaméthylène diisocyanate, aucune surveillance biologique aux polyisocyanates n'est actuellement possible. Pendant l'application au pistolet des peintures polyuréthanes, l'exposition des peintres aux isocyanates est très élevée. La performance technique de la ventilation de la cabine, mais également le volume et la position des subjectiles par rapport aux grilles d'extraction jouent un rôle primordial. Le port d'une protection respiratoire individuelle nous semble indispensable pour diminuer l'incidence de l'asthme aux isocyanates. Cette étude a donné lieu à une thèse de doctorat présentée à l'Université Joseph Fourier de Grenoble I.