Municipal waste incinerators : air and biological monitoring of workers for exposure to particles, metals, and organic compounds.


(Incinérateurs de déchets municipaux : surveillance biologique et mesures aériennes de l'exposition aux particules, métaux et composés organiques).


Article

MAITRE A. | COLLOT FERTEY D. | ANZIVINO L. | MARQUES M. | ET COLL.

Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 60, n° 8, août 2003, pp. 563-569, ill., bibliogr. (En anglais)

Les buts de cette étude étaient d'évaluer l'exposition professionnelle aux polluants toxiques d'incinérateurs de déchets municipaux. 29 sujets masculins travaillant près des fourneaux de deux incinérateurs et 17 sujets non exposés aux composés de combustion polluants générés ont été étudiés. Des échantillons d'air individuels ont été pris durant le poste, et des échantillons d'urine collectés avant et après. Des échantillons d'air fixes ont été pris près de sources d'émission potentielles. L'exposition professionnelle n'a pas montré de dépassement de valeurs limites professionnelles. Les niveaux d'exposition atmosphérique aux particules et métaux étaient 10 à 100 fois plus élevés dans les incinérateurs que sur le site témoin. Les sources principales étaient les opérations de nettoyage pour les particules, et les transferts de résidus et les opérations d'élimination pour les métaux. Les sujets travaillant aux incinérateurs n'étaient pas exposés à des niveaux plus élevés d'hydrocarburespolycycliques aromatiques que les travailleurs quotidiennement exposés à des gaz d'échappement de véhicules. Les concentrations aériennes en composés organiques volatils et aldéhydes étaient faibles et ne semblaient pas poser de menace significative pour la santé. Seule la mesure des taux d'hydrocarbures chlorés semblerait être un marqueur fiable concernant la combustion des plastiques. Les taux urinaires de métaux étaient significativement plus élevés dans la première usine que dans la deuxième, du fait de niveaux élevés de polluants émanant d'un fourneau plus ancien. En conclusion, les auteurs soulignent que si la surveillance biologique est un moyen facile pour obtenir les données sur l'exposition personnelle à long terme, les mesures aériennes restent la seule méthode qui permette d'identifier les sources primaires d'émissions de polluants devant être contrôlées si l'exposition professionnelle et la pollution environnementale nécessitent d'être réduites.

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