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Nonpersistent pesticide exposure self-report versus biomonitoring in farm pesticide applicators.
(Déclaration d'exposition aux pesticides non persistants versus surveillance biologique chez des applicateurs de pesticides).
Article
Publié dans : Annals of Epidemiology, Etats-Unis, vol. 16, n° 9, septembre 2006, pp. 701-707, ill., bibliogr. (En anglais)
Peu d'études utilisant des marqueurs biologiques pour examiner l'exposition aux pesticides non persistants chez des applicateurs de pesticides ont été menées sur le terrain. Cette étude a comparé les expositions cutanées, par inhalation et par ingestion signalées par les travailleurs avec des résultats d'analyses urinaires à la suite d'une unique application d'un herbicide courant (atrazine) en plein champs. Deux hypothèses étaient formulées : la déclaration d'exposition par l'applicateur devrait être associée positivement à la découverte de métabolites urinaires de l'atrazine, et la déclaration d'utilisation d'équipements de protection individuelle par l'applicateur devrait être associée négativement à la découverte de métabolites urinaires d'atrazine. Les travailleurs agricoles ont été sélectionnés pour participer à l'étude ont recueillis un échantillon d'urine 8 heures après la première application de pesticide de la saison 1997-1998. Ils ont été ensuite interrogés dans la même semaine sur leurs pratiques d'application. Les résultats ont montré que la comparaison des résultats d'analyse urinaire avec les déclarations d'exposition cutanée, par inhalation et ingestion concordait mal. Les explications possibles de ces différences sont discutées.