Open space. Réunis pour le meilleur et pour le pire.


Article

BONDEELLE A. | BRASSEUR G. | GUIBERT A. | LARCHER C. | RAVALLEC C. | VAUDOUX D.

Edition : , n° 697, juillet-août 2009, pp. 16-31, ill., bibliogr.

Qu'il semble loin le temps où des centaines de sténodactylos ou d'opératrices téléphoniques travaillaient sur un même plateau, sans cloisons séparatrices. A l'époque, tout le monde voyait tout le monde, entendait les conversations des autres et subissait l'activité de son voisin, etc. Sans oublier la possibilité offerte à la hiérarchie de veiller en permanence à l'efficacité de chacun. Et pourtant, la tendance du moment est là : si ces espaces de travail ont disparu, de plus en plus d'entreprises optent aujourd'hui pour des bureaux en open space. Tous les secteurs d'activité sont concernés. Cette organisation tend à s'imposer pour répondre à des contraintes économiques et des enjeux de performance, et par le mode de management auquel elle est associée. Depuis 5 à 10 ans, le passage de bureaux fermés à des opens space a permis aux entreprises de réduire de 30 à 50 % les surfaces de travail. Au risque d'un certain nombre d'inconvénients : stress, bruit, cohabitation, aération, éclairage, etc. A force de vouloir améliorer la rentabilité, ne risque-t-on pas de créer des dysfonctionnements qui finiront par coûter plus cher que les économies réalisées sur les mètres carrés ? Tous les acteurs, architectes, aménageurs, employeurs, salariés, cherchent à réduire les défauts et les nuisances de ces bureaux pour les rendre plus agréables et mieux adaptés à l'activité de chacun. Et si le passage d'un bureau fermé à un open space est un moment délicat dans la vie collective et individuelle, il peut se préparer par un accompagnement adapté qui permettra d'en limiter les impacts négatifs. Au sommaire de ce dossier : panorama, entre panacée et miroir aux alouettes ; analyse : "l'open space ne favorise pas forcément le travail collectif" ; centres d'appels : Orange à l'écoute de ses écoutants ; expérience britannique : "tout le monde, quelle que soit sa fonction, est en open space" ; extension : quand la croissance de l'effectif est exponentielle ; adaptation : un passage à l'open space mi-figue mi-raisin.

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