Une étude sur la relation entre la culture organisationnelle et la violence au travail. Mémoire présenté pour l'obtention au grade de Maîtrise en relations industrielles.


Etude et rapport

CLOUTIER G.

Edition : Montréal (Canada), Université de Montréal, décembre 2013, 188 p., ill., bibliogr.


Ce mémoire a pour objectif d’étudier la relation entre la culture organisationnelle et la violence au travail. Plus spécifiquement, les résultats permettent de déterminer comment la perception des cultures organisationnelles de type groupal, développemental, hiérarchique et rationnel de l’approche des valeurs concurrentes de Cameron et Quinn (1999) s’associent aux conflits interpersonnels et au harcèlement physique et sexuel dans les organisations. Les données proviennent de l’étude SALVEO, menée par l’équipe de recherche sur le travail et la santé mentale de l’Université de Montréal. A ce jour, aucune étude n’a étudié les perceptions des cultures organisationnelles globales des entreprises. Les études antérieures se sont intéressées à certains traits spécifiques des cultures, telles que l’acceptation, la tolérance et la banalisation de la violence, sans considérer intégralement la culture organisationnelle. Il est possible d’utiliser le modèle de Cameron et Quinn (1999) avec l’échelle de Marchand, Haines et Dextras-Gauthier (2013) pour mesurer la perception que les travailleurs se font de leur culture organisationnelle pour pouvoir les associer avec les niveaux de conflits interpersonnels et de harcèlement physique et sexuel par la suite. Les analyses multiniveaux de cette recherche ont révélé que la culture groupale s’associe à des niveaux plus bas de conflits interpersonnels et la culture développementale à des niveaux plus élevés. Bien que les résultats ne soient pas significatifs pour tous les types de culture organisationnelle, les entreprises qui adoptent des caractéristiques de la culture groupale, telles que le soutien social, la participation des travailleurs et la justice organisationnelle, semblent mieux prévenir le phénomène de la violence au travail. D’autre part, l’intégration d’un grand nombre de variables contrôles a permis de déterminer que les facteurs individuels et organisationnels les plus associés à la violence sont l’effort au travail, l’injustice organisationnelle, le fait d’être une femme, d’être jeune et d’être syndiqué.

Consulter en ligne

Suggestions

Du même auteur

Traitement de l’épicondylose latérale chronique du coude. Essai clinique randomi...

Etude et rapport | R-1128-fr | BUREAU N.J. | 2021

L’épicondylose latérale du coude (ou tennis elbow) est un syndrome douloureux et incapacitant. Cette pathologie est favorisée par une surutilisation du poignet et de l’avant-bras. Le traitement de première intention de l’épicondyl...

Masculinité hégémonique et santé de travailleuses de la construction : mieux com...

Acte congres | RIEL J. | 2022

Malgré des recherches documentant les obstacles à l’intégration et au maintien de femmes dans des métiers à prédominance masculine, les femmes demeurent sous-représentées dans plusieurs métiers. Une culture valorisant les caractér...

La relation entre la culture organisationnelle et les agressions au travail.

Article | CLOUTIER G. | 2016

Cette étude a pour objectif de déterminer la façon dont la perception de la culture organisationnelle de type groupal (qui favorise les valeurs du soutien social, de la participation, de l’esprit d’équipe, de l’engagement et du dé...

Chargement des enrichissements...