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Airborne MRSA and total Staphylococcus aureus as associated with particles of different sizes on pig farms.
(SARM en suspension dans l'air et Staphylococcus aureus dans son ensemble associés à des particules de différentes tailles dans les exploitations porcines).
Article
Est Publié dans : Annals of Work Exposures and Health, vol.62 n°8, octobre 2018, pp.966-977, ill., bibliogr.
L'objectif de cette étude était d'acquérir des connaissances sur le dépôt potentiel du Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) en suspension dans l'air, en particulier, et du S. aureus total (comprenant à la fois le S. aureus sensible à la méticilline et le SARM, appelé S. aureus dans la suite) dans les différentes parties des voies respiratoires pendant le travail dans les fermes porcines. Des mesures de SARM et de S. aureus dans l'air ont été effectuées dans quatre porcheries à l'aide d'un échantillonneur pendant différentes tâches. Les concentrations les plus élevées de SARM et de S. aureus ont été observées chez les porcs dans une étable de sevrage et pendant le nettoyage à haute pression d'une étable vide, respectivement. Les concentrations les plus faibles de SARM et de S. aureus ont été observées dans une étable avec des porcs malades et dans des entrepôts d'aliments pour animaux, respectivement. La plupart des SARM et S. aureus étaient associés à des particules de 7 à 12 µm. En moyenne, les fractions de la taille des particules susceptibles de se déposer dans les voies aériennes supérieures constituaient 70 %, dans les bronches primaires et secondaires 22 %, et dans les bronches terminales et les alvéoles 8 % de la concentration inhalable de SARM et de S. aureus. Le SARM et S. aureus en suspension dans l'air ont été trouvés dans des fractions d'échantillons se déposant potentiellement dans les six parties des voies respiratoires. Cependant, la majorité d'entre eux se sont avérés se déposer potentiellement dans les voies respiratoires supérieures. La concentration de SARM, de S. aureus et de SARM en suspension dans l'air, ainsi que la fraction susceptible de se déposer dans les différentes parties des voies respiratoires, dépendaient de la tâche spécifique effectuée et de l'emplacement dans l'exploitation.
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