0 avis
Physiological responses to four hours of low-level repetitive work.
(Réponses physiologiques à 4 heures de travail faiblement répétitif).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 29, n° 6, décembre 2003, pp. 452-460, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d'analyser les réponses physiologiques à 4 heures d'un travail normalisé faiblement répétitif. L'hypothèse de départ était que les effets cumulatifs non observés après 1 heure pouvaient l'être après 4 heures de travail répétitif. 10 femmes en bonne santé ont effectué des contractions intermittentes (de 5 secondes en 5 secondes) de la main sur une poignée combinées à un travail mental demandant concentration et attention. L'activité musculaire de l'avant-bras, la réponse cardiovasculaire et les concentrations d'indicateurs biologiques ont été enregistrées tout au long de l'exercice avec la force exercée, la performance, et l'importance des efforts physiques et mentaux perçus. En conclusion, les résultats ont montré que les marqueurs biologiques urinaires étaient augmentés au cours de cette tâche répétitive. Cependant, seules les concentrations de noradrénaline augmentaient progressivement pendant les 4 heures. L'activité des muscles de l'avant-bras au-dessus du niveau de repos était observée dans les périodes où aucune force n'était exercée, ce qui indiquait donc une activité musculaire liée à l'attention. Enfin, les résultats montraient qu'un travail répétitif incluant une forte demande d'attention est effectué au dépens de la précision de la force exercée.