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Sleep length and quality, sleepiness and urinary melatonin among healthy Danish nurses with shift work during work and leisure time.
(Durée et qualité du sommeil, somnolence et mélatonine urinaire chez des infirmières danoises en travail posté, pendant le travail et les loisirs).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 82, n° 10, novembre 2009, pp. 1219-1228, ill., bibliogr. ; erratum : vol. 83, n°1, janvier 2010, p. 119 (En anglais)
Le but de cette étude était d'évaluer comment les différents types de rotation de poste pouvaient affecter le sommeil et la somnolence, et de relier la somnolence à la 6-sulfatoxymélatonine urinaire. Un total de 166 volontaires, des infirmières danoises en bonne santé, travaillant de jour, en soirée ou bien la nuit, en horaires fixes ou mixtes, ont participé à l’étude. Des données auto-rapportées concernant le sommeil ont été évaluées avec la somnolence en temps réel, et des échantillons d'urine ont été analysés pour la 6-sulfatoxymélatonine, durant une journée de travail et durant une journée de loisirs. Les résultats ont montré que durant une journée de congé, le personnel infirmier dormait plus, avait une meilleure qualité de sommeil et moins de somnolence rapportée par rapport à une journée de travail. Les infirmières et infirmiers en horaires de nuit ont signalé une moins bonne qualité de sommeil que les infirmières d'autres quarts. La somnolence était la plus élevée pour les infirmières travaillant en horaires mixtes. Les concentrations urinaires de 6-sulfatoxymélatonine et la somnolence étaient généralement corrélées, sauf pour les infirmières qui avaient des horaires de nuit fixes. En conclusion, la plus mauvaise qualité de sommeil a été observée chez les infirmières ayant des horaires de travail de nuit mixtes. L'absence de corrélation entre la somnolence et le 6-sulfatoxymélatonine pour cette catégorie d’horaires pourrait indiquer que l'influence de la mélatonine endogène est limitée.