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Objectively measured occupational and leisure-time physical activity : cross-sectional associations with sleep problems.
(Activité physique mesurée objectivement au cours du travail et des loisirs : associations transversales avec les problèmes de sommeil).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 44, n° 2, mars 2018, pp. 202-211, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d’examiner les associations entre activités physiques professionnelles (OPA) et de loisirs (LTPA) avec les symptômes d’insomnie et le sommeil non réparateur, ainsi que les associations conjointes entre OPA et LTPA et les insomnies et le sommeil non réparateur, respectivement. Les données proviennent d’une étude transversale incluant 650 salariés de l’étude danoise DPhacto (Danish PHysical ACTivity cohort with Objective measurements). Les OPA et LTPA ont été mesurées par accélérométrie au niveau des cuisses et du haut du dos jusqu'à six jours consécutifs et ensuite divisés en quartiles d'activité « très basse », « basse », « moyenne » et « haute ». Les rapports de cotes (OR) ont été calculés par régression logistiques pour les symptômes d’insomnie et le sommeil non réparateur associés aux OPA et LTPA. Les résultats ont montré qu’une augmentation de 10 % des OPA était associée à une prévalence plus élevée de symptômes d’insomnie mais n'était pas liée au sommeil non réparateur. D’autre part, une augmentation de 10 % des LTPA était associée à une prévalence plus faible du sommeil non réparateur. Bien qu’on n’ait pas trouvé d’interaction additive significative, les analyses de l’association conjointe des OPA et LTPA ont montré que les sujets avec des OPA élevées et des LTPA faibles avaient un OR à 2,07 pour les symptômes d’insomnie, par rapport à ceux avec de faibles OPA et des LTPA élevées, alors que les sujets qui avaient des niveaux élevés dans les deux cas avaient un OR de 1,47. En conclusion, alors que les LTPA sont associées à une faible prévalence de problèmes de sommeil, les OPA le sont à une prévalence élevée de symptômes d’insomnie. Une combinaison de OPA élevées et LTPA faibles était plus fortement associée aux symptômes d’insomnie qu’une combinaison de faibles OPA et LTPA élevées.
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