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Differential reporting of work-related mental ill-health in doctors.
(Traitement différentiel de la santé mentale liée au travail parmi les médecins).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 67, n° 7, octobre 2017, pp. 522-527, ill., bibliogr. (En anglais)
Des preuves suggèrent que la profession médicale est peu disposée à signaler des maladies mentales liées au travail malgré leur prévalence élevée. Le but de cette étude était de comparer les profils différentiels de déclaration dans l’incidence des maladies mentales liées au travail (WRMIH) touchant les médecins avec d’autres groupes professionnels, déterminés par la surveillance exercée par des généralistes (MG), des psychiatres et des médecins du travail (MT). Les nouveaux cas de WRMIH déclarés médicalement ont été recueillis prospectivement entre 2006 et 2009 par des MG, des psychiatres et des MT dans le cadre du réseau THOR (The Health and Occupation Research). Pour les rapports des MG et des psychiatres, les taux d’incidence (IR) pour les médecins, infirmiers, enseignants, chefs d’entreprise et agents des services de sécurité ont été calculés en utilisant comme dénominateurs les informations provenant des enquêtes emploi. Les résultats montrent que les psychiatres déclarent une incidence nettement plus élevée de WRMIH chez les médecins que les généralistes ou les médecins du travail. En outre, selon les psychiatres, les médecins auraient l'incidence la plus élevée de WRMIH par rapport aux autres professions, alors qu'ils auraient la plus faible incidence selon les médecins généralistes. La distribution de l’incidence des nouveaux cas déclarés selon divers dispositifs suggère un traitement différentiel des WRMIH chez les médecins. Le taux d’incidence plus élevé des WRMIH déclarées par les psychiatres pourrait être dû à des facteurs tels que la gravité de la maladie et le contournement des modes de consultation habituels.