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Return-to-work intervention versus usual care for sick-listed employees : health-economic investment appraisal alongside a cluster randomised trial.
(Programme de retour au travail comparé aux soins habituels pour les salariés en arrêt maladie : évaluation de l’investissement en économie de la santé en marge d’un essai aléatoire de groupe).
Article
Publié dans : BMJ Open, Royaume-Uni, vol. 7, n° 10, octobre 2017, 11 p., ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d’évaluer les couts et bénéfices en matière d’économie de la santé d’un programme guidé et en ligne sur la santé (module d’e-santé intégré dans les soins de santé au travail concertés (ECO)), encourageant les salariés en arrêt maladie à reprendre le travail plus rapidement. 62 médecins du travail (MT), regroupés et classés aléatoirement par région en groupe expérimental et groupe témoin, ont participé à l’évaluation de l’investissement en économie de la santé. Des données auto-déclarées en ligne ont été recueillies auprès des salariés initialement, puis après 3, 6, 9, et 12 mois. Les participants étaient des salariés de petites et moyennes entreprises, âgés de 18 ans et plus, en arrêt maladie depuis 4 à 26 semaines pour des troubles mentaux communs, consultant leur MT. Dans le groupe d’intervention, 131 salariés ont reçu un module d’e-santé destiné à changer les opinions sur le retour au travail, tandis que les MT bénéficiaient d’une aide à la décision pour les options de prise en charge. Les salariés du groupe témoin (n = 89) bénéficiaient des conseils classiques. Les critères étudiés étaient les bénéfices nets et le retour sur investissement basés sur l’absentéisme, le présentéisme, le recours aux soins de santé et les gains en termes d’espérance de vie pondérée par la qualité (QALY). Les résultats suggèrent que l’intervention ECO offre un bon rapport qualité-prix pour pratiquement tous les intervenants, parce que les investissements initiaux ont été plus que récupérés au cours d’une seule année. Les intervalles de confiance à 95 %, quelque fois assez larges, suggèrent que les couts et bénéfices ne sont pas toujours des estimations très précises et que les avantages réels peuvent varier considérablement.