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Organisational justice protects against the negative effect of workplace violence on teachers’ sleep : a longitudinal cohort study.
(La justice organisationnelle protège le sommeil des enseignants de l'effet négatif de la violence au travail : étude longitudinale de cohorte).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 74, n° 7, juillet 2017, pp. 511-516, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude visait à examiner l'association longitudinale de la violence au travail avec les troubles du sommeil et le rôle modérateur de la justice organisationnelle (c’est-à-dire dans quelle mesure les employés sont traités avec équité) dans l'enseignement. Les auteurs ont identifié 4 988 enseignants participant à l'étude du secteur public finlandais qui ont déclaré être exposés à des violences au travail. Le sommeil perturbé a été mesuré trois fois dans un intervalle de deux ans : avant, pendant et après l'exposition à la violence. Les données sur la justice procédurale et interactionnelle ont été obtenues au moment de l'exposition à la violence. Les résultats ont montré que l'exposition à la violence était associée à une augmentation des troubles du sommeil (RR : 1,32) qui persistait également après l'exposition (RR : 1,26). L'augmentation était plus élevée chez les enseignants qui considèrent les pratiques de management comme relativement injustes (RR : 1,46 et RR : 1,59 respectivement pour la justice interactionnelle et procédurale). En revanche, travailler dans des conditions dans lesquelles la justice était strictement appliquée semblait protéger les enseignants de l'effet négatif de la violence sur le sommeil. Les résultats montrent que dans le secteur de l’enseignement, les troubles du sommeil avaient augmenté en raison de l'exposition à la violence au travail. Cependant, le fait que les enseignants soient traités avec justice modère cette association. Bien que les mesures de réduction de la violence soient prioritaires, les ressources destinées à promouvoir la justice dans les établissements scolaires peuvent atténuer les problèmes de sommeil associés à la violence au travail.