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Do pre-employment influences explain the association between psychosocial factors at work and coronary heart disease ? L'étude Whitehall II.
(L'influence de facteurs préexistants à l'embauche peut-elle expliquer l'association entre les facteurs psychosociaux au travail et les maladies coronariennes ? Etude Whitehall II).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 67, n° 5, mai 2010, pp. 330-334, ill., bibliogr. (En anglais)
L’objectif de cette étude était de vérifier si l'association entre les facteurs psychosociaux au travail et les incidents de maladie coronarienne (CHD) pouvait être expliquée par des facteurs préexistants à l'embauche, comme des antécédents familiaux de maladie coronarienne, l'éducation et la classe sociale du père, le nombre de frères et sœurs, et la taille. Une étude prospective de cohorte de 6 435 hommes britanniques âgés de 35-55 ans lors de la phase 1 (1985-1988) et exempts de maladie coronarienne à la phase 2 (1989-1990) a été menée. Les facteurs psychosociaux au travail ont été évalués lors des phases 1 et 2 et les scores moyens entre les deux phases ont été utilisés pour déterminer l'exposition à long terme. Les facteurs avant embauche ont été évalués lors de la phase 1. Le suivi des décès d'origine coronarienne, du premier infarctus du myocarde non mortel, ou d'angine nette entre la phase 2 et 1999 était réalisé à partir des dossiers cliniques (250 événements, suivi de 8,7 ans). Les résultats ont montré que les facteurs choisis étaient associés à un risque de CHD : le risque relatif (HR) (IC 95%) était à 1,33 (1,03 à 1,73) pour les antécédents familiaux de CHD, 1,18 (1,05 à 1,32) pour chaque diminution de quartile de la taille et 1,16 (0,99 à 1,35) pour chaque augmentation de catégorie en nombre de frères et sœurs. Les facteurs psychosociaux au travail étaient également associés à un risque de CHD : 1,72 (1,08 à 2,74) pour une faible latitude décisionnelle et 1,72 (1,10 à 2,67) pour une faible justice organisationnelle. L’ajustement pour les facteurs avant embauche modifiait ces associations de 4,1 % ou moins. En conclusion, l'association entre les facteurs psychosociaux au travail et les maladies coronariennes étaient en grande partie indépendante des antécédents familiaux de maladie coronarienne, de l'éducation, du niveau d'instruction et de la classe sociale du père, du nombre de frères et sœurs et de la taille.