Evaluation of cut-resistant sleeves and possible fiberglass fiber shedding at a steel mill.


(Evaluation des manchettes anti-coupures et de la perte potentielle de leurs fibres de verre dans une aciérie).


Article

COUCH J. | CEBALLOS D.M. | TAPP L.C. | WIEGAND D.M.

Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 11, n° 2, février 2014, pp. D28-D33, ill., bibliogr. (En anglais)

Les salariés et les représentants syndicaux d’une aciérie ont demandé à l’Institut national pour la sécurité et la santé au travail (NIOSH, Etats-Unis) de procéder à une évaluation des risques pour la santé en ce qui concerne les questions d’irritation de la peau et des voies respiratoires supérieures liées au port obligatoire de manchettes anti-coupures. Le fabricant des manchettes a déclaré qu’elles étaient composées d’un mélange de fibres aramide (Kevlar), de cellulose et de verre E. Il a été démontré que les manchettes neuves libéraient très peu de fibres dans l’air dans des conditions d’utilisation contrôlée. Cependant, les salariés craignaient que les manchettes ne puissent perdre des fibres de verre alvéolaires, qu’elles en perdent de plus en plus à force d'être lavées et que cette exposition puisse provoquer une irritation cutanée, une irritation respiratoire ou une maladie respiratoire chronique. Au cours de cette évaluation, des représentants syndicaux et des référents en santé et sécurité au travail (SST), des salariés d'aciérie ont été rencontrés et des prélèvements d'air ont été effectués. Les résultats de l’étude révèlent que les manchettes anti-coupures perdent des fibres de verre, de Kevlar et de cellulose, mais qu’il s’agit de fibres de grande taille et sans arêtes vives. Etant donné leur taille et leur morphologie, ces fibres se déposent très probablement dans les voies aériennes supérieures, où elles peuvent provoquer une irritation réversible. Elles ne sont pas considérées comme alvéolaires ; par conséquent, il est peu probable qu’elles provoquent des effets à long terme sur la santé. Enfin, l’étude ne décèle pas de différence entre les fibres issues de manchettes neuves et celles issues de manchettes lavées, ce qui indique que les lavages ne favorisent pas la rupture des fibres.

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