Association between occupational physical activity and myocardial infarction : a prospective cohort study.


(Association entre activités physiques professionnelles et infarctus du myocarde : étude de cohorte prospective).


Article

JOHNSEN A.M. | ALFREDSSON L. | KNUTSSON A. | WESTERHOLM P.J.M. | ET COLL.

Publié dans : BMJ Open, (e-revue), Royaume-Uni, vol. 6, n° 10, 2016, 8 p., ill., bibliogr. (En anglais)

Les recommandations concernant l’activité physique incluent typiquement des activités physiques professionnelles et de loisirs. Cependant, les résultats des études précédentes sur les activités physiques professionnelles et l’association avec l’infarctus du myocarde sont contradictoires. Le but de cette étude était de rechercher si les activités physiques au travail sont associées au risque d’infarctus du myocarde. Des données, issues de l’étude WOLF (Swedish Work, Lipids and Fibrinogen) ont été utilisées, comprenant 9 961 salariés (6 849 hommes, 3 112 femmes, âge moyen 42,7 ans) sans antécédents d’infarctus du myocarde. Les participants ont été classés en trois groupes selon leur niveau d’activité physique professionnelle. Au cours d’une période de suivi moyenne de 13,1 ans, 249 cas d’infarctus du myocarde incidents ont été identifiés. Dans des analyses ajustées sur l’âge, le sexe et le statut socioéconomique, les participants restant debout et marchant plus de 50 % de leur journée de travail avaient un risque HR de 1,13, comparés aux participants restant assis plus de 50 % de leur journée de travail. Le HR correspondant pour les participants dont le travail incluait de lever et de porter des charges était de 0,86. D’autres ajustements ne modifiaient pas les résultats. Des analyses stratifiées montraient une diminution significative du risque chez les jeunes dont le travail incluait de lever et porter (HR 0,37), comparés à des jeunes qui restaient assis la plupart du temps. En conclusion, aucune association significative entre activités physiques au travail et risque d’infarctus du myocarde n’a été observée dans le groupe de salariés de cette étude. A partir de ces résultats, l’activité physique professionnelle en général ne semble pas être suffisante pour diminuer le risque d’infarctus du myocarde.

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