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Measured by the oxygen uptake in the field, the work of refuse collectors is particularly hard work : are the limit values for physical endurance workload too low ?
(Mesuré par la consommation d’oxygène sur le terrain, le travail des salariés chargés de la collecte des déchets est un travail particulièrement difficile : les valeurs limites de la charge physique d’un travail d’endurance sont-elles trop basses ?).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 89, n° 2, février 2016, pp. 211-220, ill., bibliogr. (En anglais)
Les auteurs ont analysé la charge de travail de 65 salariés affectés à la collecte des déchets pour mieux classer cette charge par rapport à la notion de travail pénible. Ces salariés, travaillant au service propreté urbaine de Hambourg, réalisaient 3 tâches différentes (collecte des déchets résiduels, collecte des déchets de tri et nettoyage de la rue). La performance a été mesurée par épreuves d'efforts cardiopulmonaires. La consommation d’oxygène (VO2) et la fréquence cardiaque, variables liées à la charge de travail, ont été enregistrées sur le terrain. La fréquence cardiaque et la VO2 étaient fortement corrélées. En comparaison avec les valeurs limites de référence pour le travail pénible, 44 % de l’échantillon avaient des valeurs supérieures à 30 % de la fréquence cardiaque de réserve et 34 % des individus avaient des valeurs de fréquence cardiaque moyenne pendant le travail qui étaient supérieures à la fréquence cardiaque correspondant à 30 % de la consommation d’oxygène individuelle maximale. Toutes les personnes avaient une consommation d’oxygène moyenne de 30 % supérieure à la VO2 maximale. La fréquence cardiaque et la mesure de la consommation d’oxygène peuvent être des outils utiles pour étudier la charge de travail physiologique, pas seulement dans des conditions de laboratoire, mais aussi dans des conditions normales de travail sur le terrain. Le travail de collecte des déchets devrait être classé dans la partie supérieure du travail pénible. La limite du travail pénible qui est actuellement à environ 33 % de la VO2 max doit être revue.