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Les départs précoces des pâtissiers salariés de l’artisanat : comprendre pour agir en prévention.
Communication présentée à : 34e Congrès national de médecine et santé au travail. Paris, 21-24 juin 2016.
Article
Publié dans : Archives des maladies professionnelles et de l'environnement, vol. 77, n° 3, juin 2016, p. 370.
Les pâtissiers salariés de l’artisanat sont rares après 50 ans, partent usés et précocement. Cette communication présente une étude dont le but était de savoir s’il était possible d’enrayer ce processus. Une équipe pluridisciplinaire a analysé ce processus : au niveau macro, analyse des données d’enquêtes sur l’emploi et de l’observatoire EVREST ; au niveau micro, examen de la situation de 13 salariés sur le plan médical par des données relatives à leur santé actuelle (troubles du sommeil, fatigue, douleurs musculo-squelettiques, etc.), sur le plan social par des données sur leur parcours professionnel, leur activité, la manière dont ils articulent leurs vies professionnelle et privée et sur le plan organisationnel, par des données sur leurs conditions de travail (horaires, charge physique, mentale, nuisances, etc.) et sur leurs relations avec leurs collègues et leur employeur. Les éléments contribuant à un décrochage ou à une stabilité dans le métier ont été identifiés. Une analyse des conditions et de l’organisation du travail a été menée dans 2 pâtisseries artisanales. Cette étude a permis de proposer aux préventeurs des pistes d’action sur la répartition des horaires, le statut des apprentis, la charge de travail, les contraintes environnementales et temporelles. Une réflexion sur la diversification, l’adaptation du parcours professionnel et sur l’image du métier reste à mener.
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