Associations between number of consecutive night shifts and impairment of neurobehavioral performance during a subsequent simulated night shift.


(Associations entre le nombre de postes de nuit consécutifs et l'altération des performances neurocomportementales au cours d'un poste de nuit simulé suivant).


Article

MAGEE M. | SLETTEN T.L. | FERGUSON S.A. | GRUNSTEIN R.R. | ET COLL.

Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 42, n° 3, mai 2016, pp. 217-227, ill., bibliogr. (En anglais)

Le but de cette étude était d’examiner le sommeil et le cycle circadien dans la relation entre performances neurocomportementales et nombre de nuits consécutives travaillées. Trente-quatre travailleurs postés (20 hommes de 31,8 d’âge moyen ; SD 10,9) ont travaillé 2 à 7 nuits consécutives juste avant un poste de nuit simulé en laboratoire. Au cours des 7 jours précédents, les participants ont suivi leur planning habituel, et leur sommeil a été évalué. Les participants ont effectué une tâche de vigilance psychomotrice auditive (PVT) de 10 minutes au début (21 h) et à la fin (7 h) du poste de nuit simulé. Les temps de réaction (RT) moyens, le nombre d’erreurs et la distribution des RT ont été comparés entre ceux qui avaient travaillé 2 à 3 nuits consécutives et ceux qui avaient travaillé 4 à 7 nuits. Les résultats ont montré qu’à la suite des 4-7 nuits, les travailleurs avaient des RT moyens significativement plus longs au début et à la fin du poste, par rapport à ceux qui ne travaillaient que 2-3 nuits. Les 10 % de RT les plus lents et les plus rapides étaient significativement plus lents au début, mais pas à la fin, du poste chez les participants qui travaillaient 4-7 nuits. Ceux qui travaillaient 4-7 nuits montraient également une distribution plus large des RT au début et à fin du poste, et avaient des RT significativement plus lents à l’analyse de distribution cumulative. Aucune différence des paramètres du sommeil n’a été trouvée entre les groupes au cours des 7 jours et 24 heures avant le poste de nuit simulé. En conclusion, un grand nombre de postes de nuit consécutifs ont un impact négatif sur les performances neurocomportementales, vraisemblablement à cause d’un ralentissement cognitif.

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