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Developing register-based measures for assessment of working time patterns for epidemiologic studies.
(Développer des mesures à partir de registres pour évaluer les rythmes de travail dans les études épidémiologiques).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 41, n° 3, mai 2015, pp. 268-279, ill., bibliogr. (En anglais)
Les études épidémiologiques suggèrent que des horaires de travail prolongés et le travail posté pourraient augmenter le risque de maladies chroniques, mais l’élément « toxique » reste flou du fait de l’estimation sommaire des rythmes de travail basée sur les déclarations des travailleurs. Le but de cet article était de présenter et d’évaluer des algorithmes construits à partir de registres pour évaluer les rythmes de travail, et de valider une méthode pour récupérer les données comptables sur les heures de travail à partir des fichiers électroniques des employeurs. Les données détaillées sur les heures de travail issues des registres des employeurs ont été obtenues pour 12 391 personnels infirmiers et médecins, soit un total de 14,5 millions de postes de travail distincts, de 2008 à 2013. La qualité et la validité des données obtenues ont été examinées, et 29 algorithmes caractérisant quatre domaines de la durée de travail : amplitude des heures de travail, moment de la journée, intensité du poste, aspects sociaux des horaires de travail. Les résultats ont montré que le recueil des données à partir des registres des entreprises était faisable et que les données obtenues correspondaient à la planification des postes initialement publiés. En conclusion, la méthode et l’algorithme développés permettent une caractérisation détaillée de quatre dimensions principales des rythmes de travail potentiellement intéressants pour la santé. Les auteurs recommandent cette méthode pour les futures études épidémiologiques menées sur une grande échelle. (Article en accès libre).