Cervical and lumbar pain and radiological degeneration among fighter pilots : a systematic review and meta-analysis.


(Douleurs cervicales et lombaires et images radiologiques de dégénérescence chez les pilotes de chasse : revue systématique et méta-analyse).


Article

SHIRI R. | FRILANDER H. | SAINIO M. | KARVALA K. | ET COLL.

Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 72, n° 2, février 2015, pp. 145-150, ill., bibliogr. (En anglais)

L'objectif était d'évaluer les associations entre les indicateurs de la force d'accélération (type d'appareil et heures de vol) d'une part, et les douleurs cervicales et lombaires et des signes radiologiques de dégénérescence chez les pilotes de chasse, d'autre part. Les bases de données PubMed, Embase, Scopus et Web of Science ont été interrogées jusqu'à octobre 2013. Vingt-sept études ont été inclues dans la revue et 20 dans la méta-analyse. Il n'y avait pas de différence dans la prévalence des douleurs du cou (OR groupé = 1,07, IC 95 % 0,87 à 1,33), dégénérescences discales cervicales (OR = 1,26, IC 0,81 à 1,96), lombalgies (OR = 0,80, IC 0,47 à 1,38) ou dégénérescences discales lombaires (OR = 0,87, IC 0,67 à 1,13) entre les pilotes de chasse et les pilotes d'hélicoptères ou de transport et de fret aériens. En outre, la prévalence des dégénérescences des disques cervicaux (OR = 1,14, IC 0,61 à 2,16) ou lombaires (OR = 1,05, IC 0,49 à 2,26) ne différaient pas entre les pilotes de chasse et le personnel non-volant. La plupart des études ne contrôlent pas leurs estimations pour l'âge et d'autres facteurs de confusion potentiels. Chez les pilotes d'avion de haute performance, l'exposition aux forces G les plus élevées était associée à une plus forte prévalence de douleurs du cou par rapport à l'exposition à des forces G moins élevées (OR groupé = 3,12, IC 2,08 à 4,67). Les études sur l'association entre les heures de vol et les douleurs du cou ont donné des résultats contradictoires. En outre, regarder par-dessus l'épaule ("check six") était la posture la plus couramment associée à des douleurs du cou. Les pilotes de chasse exposés à des forces G élevées peuvent être exposés à un risque plus élevé de douleurs du cou que ceux exposés à des forces G faibles. Cette constatation doit être confirmée par un meilleur contrôle des facteurs de confusion. La posture peut être un facteur important dans les cervicalgies chez les pilotes de chasse.

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