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Detecting chronic solvent encephalopathy in occupations at risk.
(Détecter l’encéphalopathie toxique aux solvants dans les métiers à risque).
Article
Publié dans : NeuroToxicology, Royaume-Uni, vol. 33, n° 4, août 2012, pp. 734-741, ill., bibliogr. (En anglais)
L’encéphalopathie chronique aux solvants (CSE) est sous déclarée dans le monde à cause des difficultés à la reconnaître et des différences qui existent dans les réglementations nationales. Bien que sa survenue soit moins fréquente dans les pays développés, de nouveaux cas continuent à être diagnostiqués. Le but de cette étude était de déterminer si la CSE peut être détectée dans les professions à risque, en utilisant une procédure de dépistage par étapes. Un autre objectif était d’évaluer si cette méthode permet de détecter plus de cas que celle actuellement appliquée par les services de santé au travail (OHS) en Finlande, un pays où les expositions sont en baisse, qui a une bonne couverture OHS et un taux annuel d’environ 40 cas de CSE et 7 cas de CSE d’origine professionnelle. Les secteurs de l’étude, déterminés à partir de la prévalence nationale de CSE, comprenaient ceux de la peinture industrielle et du bâtiment, des revêtements de sol, de l’imprimerie, de la construction nautique, des plastiques renforcés stratifiés et de l’industrie des métaux. Une enquête postale incluant le questionnaire sur les symptômes neurotoxiques Euroquest (EQ), le BDI (Beck’s Depression Inventory) et le test Audit-C (Alcohol Use Disorders Identification Test-Consumption), ainsi que des questions sur les expositions et la santé, a été diffusée auprès de 3 640 travailleurs âgés de 30 à 65 ans dans deux provinces finlandaises. L’enquête a obtenu 1 730 réponses (48 %). Elle a été suivie par un examen médical des sujets remplissant les critères suivants : au moins trois symptômes affectant la mémoire et la concentration au questionnaire EQ et une exposition suffisante, un score BDI égal ou inférieur à 18, un score Audit-C égal ou inférieur à 8 et aucun antécédent médical n’expliquant les symptômes. Parmi les 338 répondants présentant des symptômes de mémoire et concentration, 129 remplissaient tous les critères, dont 83 ont bénéficié d’un examen médical. 38 cas compatibles avec une CSE ont été trouvés. Ces résultats montrent que plus de cas de CSE peuvent être dépistés quand l’enquête vise directement les secteurs professionnels les plus à risque. Cette méthode par étapes est plus efficace pour détecter les cas de CSE que les pratiques habituelles des services de santé au travail.
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