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Predictors of recurrent sickness absence among workers having returned to work after sickness absence due to common mental disorders.
(Eléments prédictifs d’arrêts maladie récurrents chez des travailleurs ayant repris le travail après un arrêt maladie dû à des troubles mentaux communs).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 40, n° 2, mars 2014, pp. 195-202, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était de rechercher si des facteurs sociodémographiques, liés à la maladie, individuels, et liés au travail (mesurés initialement) étaient annonciateurs d’arrêts maladie (SA) récurrents à 6 et 12 mois de suivi chez des travailleurs ayant repris le travail après un SA dû à des problèmes communs de santé mentale (CMD). A partir d’un essai contrôlé aléatoire par groupe, cette étude prospective incluait 158 participants, âgés de 18 à 63 ans, ayant repris le travail (RTW) à temps plein ou partiel après des CMD diagnostiqués par un médecin du travail. Les données sur les éléments prédictifs ont été recueillies par questionnaires et sur fichiers administratifs. Le critère étudié était l’incidence des SA récurrents (diminution du travail d’au moins 30 % d’heures contractuelles quelle qu’en soit la cause, sans tenir compte d’un retour à temps plein ou partie) à 6 et 12 mois. Une analyse de régression logistique longitudinale avec élimination régressive. Les résultats ont montré que la taille de la compagnie (rapport de cotes OR 2,59 et intervalle de confiance IC à 95 % 1,40-4,80) et des conflits avec la hiérarchie (OR 2,21 et IC 95 % 1,21-4,04) pouvaient prédire des SA récurrents. Avoir au moins une maladie chronique diminuait le risque de SA récurrent (OR 0,54 et IC 95 % 0,30-0,96). En conclusion, trois facteurs pouvaient prédire l’incidence de SA récurrents chez les travailleurs présentant des CMD, deux étant liés au travail et un à la maladie. Les prestataires de soins de santé peuvent utiliser ces résultats pour aider les travailleurs ayant repris le travail et qui sont à haut risque de SA récurrents. De plus, d’autres interventions destinées à prévenir les SA récurrents pourraient cibler les conflits avec la hiérarchie.