0 avis
Adverse effects of psychosocial work factors on blood pressure : systematic review of studies on demand – control – support and effort – reward imbalance models.
(Effets défavorables des facteurs psychosociaux professionnels sur la pression sanguine : revue systématique des études sur les modèles du déséquilibre effort/récompense et exigences/autonomie/soutien).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 40, n° 2, mars 2014, pp. 109-132, ill., bibliogr. (En anglais)
De plus en plus d’études ont examiné les effets négatifs des facteurs psychosociaux professionnels sur l’élévation de la pression sanguine (BP). Il est maintenant clairement nécessaire de faire une synthèse à jour et critique des résultats fiables sur ce sujet. Le but de cette revue systématique était d’évaluer les effets négatifs des facteurs psychosociaux professionnels selon les modèles exigences/autonomie/soutien (DCS) et du déséquilibre effort/récompense (ERI) sur la BP parmi des hommes et des femmes, en fonction de la qualité méthodologique des études. Pour être éligibles, les études devaient évaluer au moins un des facteurs psychosociaux professionnels, évaluer la BP ou l’hypertension, inclure au moins 100 travailleurs, être rédigées en anglais ou en français, et être publiées dans un journal à comité de lecture. Au total, 74 études ont été retenues. Parmi celles-ci, 64 examinaient le modèle DCS, et 12 le modèle ERI, avec deux études prenant en compte les deux modèles. Environ la moitié des études ont observé un effet négatif significatif des facteurs psychosociaux sur la BP. Cependant, un effet plus conséquent a été relevé chez les hommes que chez les femmes. En ce qui concerne le stress professionnel, un effet plus constant a également été observé dans les études de meilleure qualité méthodologique, comme les études de type prospectif et utilisant des mesures ambulatoires de la BP. En conclusion, un effet négatif des facteurs psychosociaux professionnels plus conséquent a été observé chez les hommes que chez les femmes, et ce dans les études dont la qualité méthodologique était meilleure. Ces résultats contribuent aux efforts actuels portant sur la prévention primaire des maladies cardiovasculaires en documentant l’étiologie psychosociale de l’hypertension, l’un des facteurs de risque cardiovasculaire majeur. (Article en accès libre).