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Health hazards of automotive repair mechanics : thermal and lighting comfort, particulate matter and noise.
(Dangers pour la santé des mécaniciens de la réparation automobile : confort thermique et d’éclairage, matière particulaire et bruit).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 10, n° 10, octobre 2013, pp. D135-D146, ill., bibliogr. (En anglais)
Une enquête sur la qualité de l'environnement intérieur a été menée dans un petit atelier de réparation automobile privé en mai 2009 (saison chaude) et février 2010 (saison froide). Le bâtiment indépendant, naturellement aéré et éclairé, avait tous les avantages du climat local tempéré. Le bâtiment constituait un environnement de travail avec un microclimat satisfaisant quant à la température et au confort d'éclairage, sans consommation excessive d'énergie. La concentration intérieure en nombre de matière particulaire (PM) a été suivie pendant deux saisons. Leurs distributions en taille ont été fortement affectées par les activités intérieures et le taux d’air échangé à l’intérieur du bâtiment. Pendant les heures de travail, le taux de concentration moyen intérieure/extérieure (I/O) en nombre était de 31 pour PM(0,3 – 1) pour la saison chaude et 69 pour la saison froide. Toutefois, les taux de concentration I/O PM(1 – 10) étaient similaires entre les deux saisons, 33 et 32, respectivement. La concentration de masse intérieure estimée de PM10 pour les deux saisons était en moyenne de 0,68 mg/m3 et de 1,19 mg/m3, c'est à dire 22 et 36 fois plus élevée qu'à l'extérieur, pendant la saison chaude et la saison froide, respectivement. Par conséquent, la pollution de l'air intérieur pouvait nuire à la santé des mécaniciens. Les niveaux de bruit étaient très variables. Le niveau de bruit pendant une période de 8h de travail était de 69,3 dB(A) en moyenne, ce qui était inférieur à la valeur limite d'exposition de l’Union européenne (87 db(A)). Le bruit provenait de l'utilisation manuelle des marteaux, de la pétarade des moteurs, de la fermeture des portes de voitures et des hottes. L'analyse de la bande d'octave a indiqué que les fréquences prédominantes en bruit étaient dans le domaine de la sensibilité maximale de l'oreille.