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A novel approach to scavenging anesthetic gases in rodent surgery.
(Nouvelle approche pour évacuer les gaz anesthésiques en chirurgie des rongeurs).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 10, n° 9, septembre 2013, pp. D125-D131, ill., bibliogr. (En anglais)
L’évacuation des gaz résiduels est essentielle pour protéger le personnel de laboratoire travaillant avec des animaux et les anesthésiques volatils. L’utilisation de l’isoflurane comme agent anesthésique est en augmentation dans la recherche animale en raison de sa courte durée d'action et de la sécurité de l'animal. Il n'y a pas de limite d'exposition professionnelle spécifique établie pour l'isoflurane, mais l'Institut national pour la sécurité et la santé au travail (NIOSH) recommande à ce qu'aucun travailleur ne doit être exposé à des concentrations d’agent anesthésique halogéné supérieures à 2 parties par million (ppm) sur une période d’échantillonnage inférieure à une heure. L'objet de cet article était de présenter une nouvelle approche pour contrôler les gaz anesthésiques résiduels dans le contexte chirurgical des rongeurs. Les niveaux d'oxygène mesurés étaient de 21,3 % à 40 % dans le domaine chirurgical, ce qui posait un risque d'inflammabilité en raison de l'électrocoagulation et autres sources d'inflammation. Les concentrations de l'isoflurane dépassaient 100 ppm quand aucun contrôle n'était utilisé. La mise en place d'un cylindre au niveau du nez du rongeur et d’une chambre d'induction réduisait les niveaux d’isoflurane et d'oxygène aux niveaux de l'exposition professionnelle recommandée. Des tests in vitro (fictifs) se comparaient favorablement aux mesures in vivo, en validant la capacité de réduction de ventilation active pendant l’administration d'anesthésie au rongeur.