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Les stimulations au travail. Vers un modèle holistique du stress.
Extrait de : Entre tradition et innovation, comment transformons-nous l’univers du travail ? Actes du 15e Congrès de l’Association internationale de psychologie du travail de langue française (AIPTLF). Québec (Canada), 19-22 août 2008.
Acte congres
Edition : Presses de l’Université du Québec (PUQ, édifice Le Delta I, 2875 boulevard Laurier, bureau 450, Québec, Québec G1V 2M2, Canada), 2008, 1 CD-ROM, 13 p., bibliogr.
La littérature scientifique montre que le stress peut être positif ou négatif. Or, aucun modèle ne permet d’évaluer le penchant positif (eustress) indépendamment du penchant négatif (détresse). Pour pallier cette lacune, Nelson et Simmons (2003) ont créé le Modèle holistique du stress selon lequel l’eustress et la détresse représentent deux réponses indépendantes à une stimulation. Bien que prometteur, ce modèle ne prend pas en considération le rôle que jouent les stimulations sur la réponse de stress. La présente étude cherche donc à clarifier le rôle des stimulations en milieu de travail dans le Modèle holistique du stress. Menée auprès de 122 enseignants du primaire et du secondaire, elle divise les stimulations au travail en trois catégories : sous-stimulation, stimulation adéquate et surstimulation. Celles-ci sont mises en relation avec l’eustress et la détresse au travers d’échelles d’affects positifs et négatifs. Les résultats montrent qu’aucun enseignant n’est sous-stimulé au travail. Les enseignants surstimulés présentent un niveau significativement plus élevé de détresse et significativement plus bas d’eustress que les enseignants stimulés adéquatement (p < 0,05). Ces résultats valident donc partiellement les apports théorique et pratique au Modèle holistique du stress.