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Health-related effects of early part-time sick leave due to musculoskeletal disorders : a randomized controlled trial.
(Effets sur la santé d’un temps partiel thérapeutique précoce pour des troubles musculosquelettiques : essai comparatif aléatoire).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 39, n° 1, janvier 2013, pp. 37-45, ill., bibliogr. (En anglais)
Des études précédentes ont rapporté qu’un temps partiel thérapeutique précoce pouvait améliorer la reprise du travail parmi des employés souffrant de troubles musculosquelettiques (TMS). Le but de ce travail était d’évaluer les effets sur la santé de ce type d’intervention. Des patients, âgés de 18 à 60 ans, incapables d’effectuer leur travail habituel à cause de TMS, ont été répartis de façon aléatoire dans un groupe en arrêt maladie complet et un groupe en temps partiel thérapeutique. Dans ce dernier, la charge de travail a été diminuée en réduisant de moitié le temps de travail. A l’aide de questionnaires validés, l’intensité de la douleur et son impact sur le travail et le sommeil, l’incapacité spécifique d'une région anatomique due aux TMS, la santé générale auto-évaluée, la qualité de vie liée à la santé (utilisant le questionnaire EuroQol), la perte de productivité, la dépression, et les troubles du sommeil ont été évalués initialement, et à 1, 3, 8, 12, et 52 semaines. Les résultats ont montré que les groupes d’intervention (temps partiel thérapeutique) et témoin (arrêt maladie) n’étaient pas différents en termes d’intensité des douleurs, d’interférence des douleurs avec le travail et le sommeil, d’incapacité spécifique, de perte de productivité, de dépression, et de troubles du sommeil. Le groupe d’intervention signalait une meilleure santé générale et qualité de vie liée à la santé que le groupe témoin. L’intervention était plus efficace parmi les patients dont les troubles avaient débuté moins de 6 semaines avant le début de l’intervention et ceux présentant une perte de productivité inférieure ou égale à 30 % à la base. En conclusion, cette étude a montré que l’adoption d’un temps partiel thérapeutique n’augmentait pas les symptômes et l’incapacité liés à la douleur, mais améliorait la santé générale et la qualité de vie liée à la santé auto-évaluées, dans les premiers stades de l’incapacité de travail due aux TMS.