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Association between proinflammatory responses of respirable silica dust and adverse health effects among dust-exposed workers.
(Association entre réponses pro-inflammatoires aux poussières de silice respirables et effets sur la santé chez des travailleurs exposés aux poussières).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Medicine, Etats-Unis, vol. 54, n° 4, avril 2012, pp. 459-465, ill., bibliogr. (En anglais)
Des études épidémiologiques ont trouvé que différents types de poussières de silice avaient différentes probabilités de provoquer des effets sur la santé. Le but de cette étude était d’évaluer les réponses pro-inflammatoires induites par différents échantillons de poussières respirables de silice, et d’analyser le rôle de ces réponses pour expliquer les effets sur la santé des travailleurs exposés dans des usines de poterie, des mines de tungstène et des mines d’étain. Les cytokines pro-inflammatoires cellulaires ont été déterminées après avoir été exposées aux échantillons de poussières de silice. Les effets sur la santé des travailleurs ont été évalués à partir d’une étude de cohorte. Les résultats ont montré que l’incidence et la mortalité par silicose chez les mineurs de tungstène étaient supérieures à celles des autres travailleurs. L’incidence des niveaux d’interleukine-1-bêta était au maximum dans les mines de tungstène, correspondant à l’incidence de la silicose chez les mineurs de tungstène. Les niveaux les plus élevés de facteur de nécrose tumorale alpha et d’interleukine-6 libérés par les macrophages pourraient être utiles pour expliquer les mortalités élevées par cancer du poumon parmi les mineurs d’étain. En conclusion, l’interleukine-1-bêta pourrait être un biomarqueur intéressant pour prédire le potentiel fibrogène des poussières de silice et le risque de silicose parmi les travailleurs exposés aux poussières.