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Tossing and turning - insomnia in relation to occupational stress, rumination, fatigue, and well-being.
(Sommeil perturbé : insomnies liées au stress professionnel, rumination, fatigue, et bien-être).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 38, n° 3, mai 2012, pp. 238-246, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude, menée auprès d’un vaste échantillon hétérogène de 5 210 travailleurs de jour, avait pour but d’éclairer les mécanismes effort – récupération au travail en examinant les relations transversales entre la qualité subjective du sommeil et les caractéristiques psychosociales du travail, les ruminations liées au travail, la fatigue après le travail, et le bien-être affectif et la satisfaction au travail. Le questionnaire allemand sur le vécu et l’évaluation du travail a été utilisé et trois groupes ont été constitués selon la qualité du sommeil (mauvaise, mauvaise à moyenne, et bonne qualité). Les différences entre les groupes ont été étudiées par analyse de la variance (ANOVA). Pour examiner en détail les relations entre les variables, quatre ensembles d’analyses de régression par étapes ont été menés, avec des corrections pour l’âge, le niveau d’études, et le sexe. Les résultats ont montré clairement des preuves d’une relation entre la qualité du sommeil et les caractéristiques du travail et les ruminations liées au travail. De plus, les mauvais dormeurs rapportaient des niveaux plus importants de fatigue après le travail, et un sommeil de mauvaise qualité était lié également à un faible bien-être affectif et au travail. Les analyses de régression ont montré que la qualité du sommeil était l’élément prédictif statistiquement le plus puissant de fatigue après le travail et de bien-être affectif au travail, et que des niveaux élevés de ruminations sur le travail l’étaient pour les troubles du sommeil. En conclusion, comme cette étude a montré des relations importantes entre la qualité du sommeil, le stress professionnel, la fatigue, les processus cognitifs répétitifs, et la motivation au travail, elle confirme la théorie effort – récupération. Des actions préventives devraient cibler le déséquilibre entre effort et récupération.