0 avis
Influence of shift-work on selected immune variables in nurses.
(Influence du travail posté sur certaines variables immunologiques chez des infirmières).
Article
Publié dans : Industrial Health, Japon, vol. 49, n° 5, septembre 2011, pp. 597-604, ill., bibliogr. (En anglais)
Le travail posté, et en particulier le travail de nuit, interfère avec le rythme physiologique circadien et peut provoquer des troubles physiologiques et psychologiques. Cette étude a été menée chez des infirmières pour savoir si le travail posté peut induire des modifications de plusieurs variables immunologiques. Le phénotype immunitaire des lymphocytes et leur nombre, la cytotoxicité des cellules NK, les taux de cytokines et de cortisol ont été déterminés chez 68 infirmières en travail posté et 28 infirmières travaillant de jour. Ces variables ont été déterminées au temps T0 et 12 mois après. Les résultats indiquaient peu de modifications dans un même groupe, entre le temps T0 et 12 mois après et entre les 2 groupes, sauf pour l’interleukine IL-1béta et le facteur TNF-alpha. Ces 2 variables étaient significativement plus élevées parmi les infirmières de jour, au temps T0, mais pas 12 mois après. Après ajustement sur les valeurs de base et l’ancienneté au poste de travail, aucun effet du travail posté n’a été constaté ni sur les variables immunologiques ni sur le taux de cortisol après 12 mois. Cependant, les horaires de travail et le type de travail ont probablement influencé les résultats de l’étude. Ceci suggère que le travail posté par rotation n’affecte pas forcément négativement le système immunitaire. Les modifications de variables immunitaires signalées dans d’autres études chez des salariés en travail posté ne doivent pas être généralisées.