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Etude pour intervenir sur la réduction des troubles musculo-squelettiques et de santé psychologique dans les centres d'appels d'urgence 911 de la sécurité publique municipale.
Etude et rapport | R-720
Edition : Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST, 505 boulevard de Maisonneuve Ouest, Montréal, Québec H3A 3C2, Canada), 2011, 103 p., ill., bibliogr.
La présente recherche fait suite à une première étude épidémiologique qui avait démontré l'ampleur des problèmes de santé chez les préposés des centres d'appels d'urgence de la sécurité publique municipale au Québec, soit un fort taux de troubles musculo-squelettiques (TMS) et de troubles de santé psychologique (TSPsy), ainsi que des facteurs de risques physiques et psychosociaux. Elle vise à comprendre comment apparaissent ces risques dans le travail afin de proposer des pistes d’action pour réduire leurs effets délétères sur la santé des préposés. Dans cette perspective, cette recherche se fonde sur l’approche ergonomique de l’activité de travail, incluant des mesures physiologiques, et est complétée par une étude de psychodynamique du travail. Les résultats de l’étude ergonomique montrent que pour la prévention des risques physiques, l’introduction de bureaux réglables assis – debout offre une plus grande marge de manoeuvre aux préposés pour faire face à diverses contraintes du travail et aux sensations de douleurs musculosquelettiques ou de fatigue. Toutefois, la conception des bureaux n’apparaît pas entièrement satisfaisante pour la réduction des risques de TMS. Les études d’ergonomie - physiologie et de psychodynamique du travail apportent une meilleure connaissance de la présence des contraintes psychosociales. Ces contraintes psychosociales mesurées par l’évaluation subjective de la charge mentale se trouvent associées à une augmentation des sensations de douleurs musculo-squelettiques. Les mesures du rythme cardiaque témoignent de la préparation des préposés expérimentés à réagir aux situations de stress. Ces résultats ont servi de base à l’élaboration de pistes d’action par le comité de suivi. En premier lieu, les efforts ont été orientés vers l’amélioration de la technologie (achat d’équipements informatiques et de mobiliers), et vers le soutien cognitif et émotionnel. Plus généralement, cette recherche aura permis de développer une méthodologie d’étude ergonomique pour intervenir sur la réduction des risques psychosociaux.
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