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Gender differences in occupational exposure patterns.
(Différences de genre dans les types d'exposition professionnelle).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 68, n° 12, décembre 2011, pp. 888-894, ill., bibliogr. (En anglais)
Les auteurs de cette étude ont mené une enquête sur la population pour examiner les différences de genre dans les types d'exposition professionnelle, et rechercher si les différences observées étaient dues à des différences entre les sexes dans la distribution professionnelle, et / ou à des différences entre les sexes dans les tâches au sein des professions. Des hommes et femmes, âgés de 20 à 64 ans, ont été choisis au hasard parmi la liste électorale, et un entretien téléphonique a été réalisé afin de recueillir des informations sur les expositions professionnelles aux poussières, produits chimiques, les expositions physiques et les facteurs organisationnels. Globalement, les hommes étaient 2 à 4 fois plus susceptibles de signaler une exposition aux produits chimiques, poussières, bruit, horaires irréguliers, travail de nuit, et outils vibrants. Les femmes étaient plus susceptibles de déclarer des tâches répétitives, un rythme de travail rapide, ou de signaler une exposition aux désinfectants, teintures pour cheveux et poussières de textile. Lorsque les hommes étaient comparés aux femmes ayant la même profession, les différences entre les sexes s'atténuaient. Cependant, les hommes étaient significativement plus susceptibles de signaler une exposition aux fumées de soudage, herbicides, poussières de bois, solvants, outils vibrants, horaires irréguliers et travail de nuit. Les femmes restaient plus susceptibles de déclarer des tâches répétitives et un travail à un rythme rapide, et de signaler des positions inconfortables ou fatigantes par rapport aux hommes ayant la même profession. En conclusion, cette étude a montré des différences importantes dans les modes d’exposition professionnelle entre les hommes et les femmes, même au sein de la même profession. Ainsi, l'influence du sexe ne doit pas être négligée dans la recherche en santé au travail.
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