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Facteurs prévisionnels du développement de l'état de stress post-traumatique à la suite d'un événement traumatique chez les policiers. Volet prospectif.
Etude et rapport | R-710
Edition : Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST, 505 boulevard de Maisonneuve Ouest, Montréal, Québec H3A 3C2, Canada), 2011, 74 p., ill., bibliogr.
Etant fréquemment exposés à des évènements traumatisants, certains policiers sont sujets à développer un état de stress post-traumatique (ESPT). L'objectif de cette étude était d'évaluer les facteurs de risque ainsi que les facteurs de protection qui facilitent l'adaptation de ces travailleurs à la suite de leur implication dans de tels événements. Cette étude comprend un volet rétrospectif (signalé sur INRS-Biblio sous la référence 00073581) et un volet prospectif. Le présent rapport présente principalement les résultats du volet prospectif, en faisant le lien avec les résultats obtenus dans le précédent rapport. Les résultats ont montré que 3 % des policiers avaient souffert d’un ESPT clinique, alors que 9 % avaient vécu un ESTP partiel. Les facteurs de risque au niveau post-traumatique (les symptômes d'état de stress aigu et de la dépression) étaient les prédicteurs les plus saillants. Les facteurs de risque pré-traumatiques (la stratégie de gestion du stress au niveau émotionnel) et péri-traumatiques (la détresse péri-traumatique et la dissociation) étaient moins proéminents, mais demeuraient néanmoins des facteurs de risque significatifs. Les facteurs de protection n’étaient pas associés négativement avec les symptômes de l’EPST. En conclusion le faible taux de l’ESPT chez les policiers évalués dans cette étude contrairement aux attentes initiales démontre que les policiers paraissent résilients, malgré le fait qu’ils représentent une population à haut risque de vivre des évènements traumatiques dans le cadre de leur travail.
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