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Workplace determinants of endotoxin exposure in dental healthcare facilities in South Africa.
(Facteurs déterminants sur le lieu de travail de l’exposition aux endotoxines dans les installations de soins dentaires en Afrique du Sud).
Article
Publié dans : Annals of Occupational Hygiene, Royaume-Uni, vol. 54, n° 3, avril 2010, pp. 299-308, ill., bibliogr. (En anglais)
Les aérosols générés pendant les procédures de soins dentaires contiennent des endotoxines, à cause de la contamination bactérienne de l'alimentation en eau des unités dentaires. Cette étude avait pour but de rechercher les déterminants de l’exposition aux endotoxines en suspension dans l’air dans les milieux de soins dentaires. La population étudiée incluait des personnels de soins dentaires (n = 454) de cinq institutions académiques d’Afrique du Sud. Ont été collectés des échantillons d’air individuels (n = 413) pour différentes catégories d’emploi, et des échantillons d’eau (n = 403) provenant d’outils dentaires et de robinets. Le test chromogène au lysat d’amebocytes de limulus (LAL) - 1000 a été employé pour déterminer les niveaux d’endotoxines. Les mesures d’exposition ont été développées sur la base d’expositions mesurées individuellement et des niveaux moyens d’exposition pour chaque catégorie d’emploi. L’analyse de la variance et des modèles de régression linéaire multivariée ont été réalisés pour vérifier les déterminants de l’exposition dans le groupe dentaire. Les résultats ont montré qu’il y avait une variation du simple au double de l’exposition du personnel aux endotoxines en suspension dans l’air, des emplois les moins exposés (administration) aux plus exposés (laboratoire) : moyenne géométrique de 2,38 contre 5,63 EU/m3. 3 % des échantillons individuels étaient au-dessus de la limite d’exposition recommandée du DECOS (50 EU/m3). Dans les modèles linéaires univariés, l’ancienneté des unités dentaires explique la plus grande variabilité rencontrée dans les échantillons d’air individuels (R2 = 0,20, P < 0,001), suivie par la saison (R2 = 0,11, P < 0,001). D’autres variables comme l’institution et le nombre total d’unités dentaires par institution expliquent aussi un degré plus modeste de variabilité. Un modèle multivarié explique la plus grande variabilité (R2 ajusté = 0,40, P < 0,001), et inclut : l’ancienneté des bâtiments des institutions, le nombre total d’unités dentaires par institution, la température ambiante, la vitesse de l’air ambiant, les niveaux d’endotoxines dans l’eau, la catégorie professionnelle (personnel dentaire versus étudiants), le type de modèle d’unité dentaire et l’ancienneté de l’unité dentaire. On trouve également des niveaux d’endotoxines très élevés dans les alimentations en eau, qui forment une source de contamination en endotoxines bactériennes non négligeable de l’environnement d’un centre de soins dentaires. En conclusion, mis à part le type d’emploi, les caractéristiques de l’unité dentaire constituent d’importants prédicteurs des niveaux d’endotoxines en suspension dans l’air dans ces installations dentaires.