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The moderating effect of work-time influence on the effect of shift work : a prospective cohort study.
(Le contrôle par les employés de leurs horaires de travail modère les effets du travail posté : une enquête de cohorte prospective).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 84, n° 5, juin 2011, pp. 551-559, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de l’étude était de savoir si le contrôle par les employés de leurs horaires de travail modérait l’effet du travail posté sur le bien-être psychologique. Le bien-être était mesuré par la vitalité, la santé mentale, les symptômes du stress somatique et les troubles du sommeil. Les auteurs ont utilisé des données provenant de plus de 2 000 salariés de services de soins ayant terminé leur formation en 2004. Le travail se faisait soit de jour, soit en horaire décalé (travail en soirée, de nuit ou en combinant des horaires de jour, de soirée et de nuit). Contrairement à ce qui était attendu, les personnes en travail posté avaient une plus grande vitalité et une meilleure santé mentale que celles travaillant le jour. Mais la combinaison du travail posté et d’un contrôle faible ou modéré des horaires de travail était associée à une plus faible vitalité, à une moins bonne santé mentale et à plus de symptômes de stress que ce qui était attendu en additionnant les 2 facteurs (au lieu de les combiner). Le contrôle des horaires de travail n’avait pas eu d’effet chez les personnes travaillant de jour. En conclusion, les salariés postés semblaient spécialement vulnérables à l’effet négatif d’un contrôle faible ou modéré sur les horaires de travail.