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Low workplace social capital as a predictor of depression.
(Capital social professionnel faible en tant que facteur prédictif de dépression).
Article
Publié dans : American Journal of Epidemiology, Etats-Unis, vol. 167, n° 10, 15 mai 2008, pp. 1143-1151, ill., bibliogr. (En anglais)
Une étude de cohorte prospective des employés du service public finlandais a examiné l'association entre le capital social professionnel et la dépression. Les données ont été obtenues pour 33 577 employés, sans antécédents récents de traitement antidépresseur et de dépression diagnostiquée au début de l'étude en 2000-2001. Leur risque de dépression a été mesuré par le biais de deux indicateurs : achats enregistrés d'antidépresseurs jusqu'au 31 décembre 2005, et signalement par le sujet lors du suivi (2004-2005) de la survenue récente d'une dépression diagnostiquée par un médecin. Une analyse de régression logistique à plusieurs niveaux a été utilisée pour savoir si le capital social professionnel auto-rapporté et aggrégé pouvait donner des indices prédictifs de dépression au cours du suivi. Les cotes pour un traitement antidépresseur et une dépression diagnostiquée médicalement étaient de 20 à 50 % plus élevées chez les employés qui avaient déclaré un faible capital social que chez ceux qui avaient déclaré un capital social élevé. Ces associations ne tenaient pas compte du sexe, âge, état marital, situation socio-économique, lieu du travail, tabagisme, alcoolisme, activité physique, et indice de masse corporelle. L'association entre le capital social et la dépression auto-rapportée diminuait mais restait significative après ajustement pour la détresse psychologique de départ (approximation pour les problèmes de santé mentale non diagnostiqués).