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What makes men and women with musculoskeletal complaints decide they are too sick to work ?
(Ce qui fait que les hommes et les femmes présentant des douleurs musculosquelettiques décident qu'ils sont trop malades pour travailler).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 34, n° 2, avril 2008, pp. 107-112, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d'examiner comment les femmes et les hommes présentant des troubles musculosquelettiques décident d'appeler au travail pour prévenir de leur absence. Des entretiens qualitatifs et individuels ont été utilisés avec les employés (16 hommes et 14 femmes) qui ont signalé un arrêt maladie pour un problème musculosquelettique et qui étaient susceptibles être absents pendant au moins deux semaines. Les participants étaient incorporés à deux groupes principaux : ceux qui étaient en arrêt pour une pathologie spécifique, telle qu'une fracture, et ceux qui l'étaient pour un trouble non médicalement défini, tel qu'une lombalgie. Les employés du premier groupe appelaient soit parce qu'ils étaient hospitalisés soit parce qu'ils considéraient que leur pathologie était trop grave pour leur permettre de travailler. Les employés du second groupe étaient hésitants et peu sûrs d'eux et trouvaient difficile de savoir si leur absentéisme était justifié ou non. Ils avaient décidé soit de jouer la prudence et de ne pas aller travailler pour éviter l'aggravation de leurs troubles, soit de demander un avis médical. Enfin, les femmes, mais pas les hommes, avaient tendance à appeler si elles sentaient que leur situation familiale allait être troublée par leur tentative de continuer à travailler malgré leurs douleurs. En conclusion, la décision d'appeler n'est pas prise à la légère. Les employés qui présentent des toubles non spécifiques basent leur décision sur plusieurs facteurs, incluant l'avis d'un médecin. Le facteur de la relation travail-famille n'a été retrouvé que chez les femmes.