0 avis
Overtime work and its effects on sleep, sleepiness, cortisol and blood pressure in an expermental field study.
(Travail en heures supplémentaires et ses effets sur le sommeil, la somnolence, le cortisol et la pression sanguine dans une étude expérimentale sur le terrain).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 32, n° 4, août 2006, pp. 318-327, ill., bibliogr. (En anglais)
Les études précédentes portant sur les horaires de travail prolongés et leurs effets sur le stress, le sommeil, et la santé n'ont pas abouti à des résultats concluants, ce qui pourrait être dû en partie à des problèmes méthodologiques tels que l'utilisation de protocoles entre groupe ou de comparaisons avant et après ré-organisation. De plus, le stress est habituellement un facteur de confusion. Un protocole individuel a été utilisé pour examiner les effets du travail par poste de 8 et 12 heures en l'absence de facteurs de stress supplémentaires. Dans une étude expérimentale de terrain, 16 employés ont fait une semaine de travail avec des horaires normaux de 8 heures et une semaine de 12 heures. Les participants portaient un actigraphe (appareil qui se présente comme une montre qui enregistre le nombre de mouvements réalisés par le sujet), notaient leur somnolence (échelle de Karolinska) et leur stress au cours de la journée, ainsi que leur charge de travail et leur degré de fatigue. Des échantillons salivaires ont été recueillis les lundis et jeudis pour analyser le cortisol. Les mêmes jours, ont été également mesurés en ambulatoire le rythme cardiaque et la pression sanguine sur 24 heures. En conclusion, les résultats ont montré qu'une semaine de travail avec des heures supplémentaires et une charge de travail modérée n'avait pas d'effets importants sur les marqueurs physiologiques du stress. Cependant, le sommeil était altéré, avec des périodes de sommeil plus courtes et plus de problèmes de fatigue et de somnolence au cours des horaires de travail prolongés.