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Perceived health as a predictor of early retirement.
(Santé perçue considérée comme élément prédictif de départs à la retraite anticipés).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 30, n° 4, août 2004, pp. 287-292, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d'examiner l'association entre santé perçue et départ anticipé à la retraite. Une cohorte de 1 748 hommes âgés de 42 à 60 ans a été suivie de 1984 à 2000. Au départ, les participants ont répondu à un questionnaire concernant leur état de santé générale (évalué par avis médical) et perçue. Sur 11 ans, 855 (48,9 %) hommes recevaient une rente d'incapacité, et 331 (18,9 %) une pension de retraite anticipée sans maladie. Seulement 273 (15,6 %) touchaient une pension de vieillesse sans avoir perçu de rente anticipée auparavant. A la fin du suivi, 289 (16,5 %) étaient encore en activité. Après ajustement pour d'éventuels facteurs de confusion, les hommes qui présentaient une mauvaise santé perçue au début de l'étude avaient un risque relatif égal à 2,37 (CI à 95 % de 1,79 à 3,13) de toucher une rente d'incapacité et le risque le plus important d'incapacité était pour des troubles mentaux, suivi par les troubles musculosquelettiques et les pathologies cardiovasculaires. Dans ce groupe, le risque relatif de percevoir une retraite sans indemnités pour maladie était de 2,94 (CI à 95 % de 1,91 à 4,50). En conclusion, une mauvaise santé auto-rapportée est un élément fort pour prédire un départ à la retraite anticipée pour troubles mentaux, musculosquelettiques et pathologies cardiovasculaires. De plus, le risque de départ à la retraite avec une rente sans indemnités pour maladie est augmenté parmi les sujets présentant une mauvaise santé perçue.