0 avis
Compromised concentrations of ascorbate in fluid lining the respiratory tract in human subjects after exposure to ozone.
(Concentrations moyennes d'ascorbate dans le fluide tapissant les voies respiratoires chez des sujets après exposition à l'ozone).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 56, n° 7, juillet 1999, pp. 473-481, ill., bibliogr. (En anglais)
L'ozone impose aux poumons une charge oxydative de deux façons : d'abord comme une conséquence directe de ses propriétés oxydantes au cours de l'exposition, ensuite et indirectement en provoquant une réaction inflammatoire. Dans cette étude, seul le second mécanisme est considéré en vérifiant l'impact de l'ozone sur l'état d'oxydoréduction (redox) du fluide qui tapisse les voies respiratoires 6 heures après un test de provocation. 9 sujets ont été exposés au cours d'un essai transversal en double aveugle à de l'air et à 200 ppb d'ozone pendant 2 heures au cours desquelles ils étaient soumis à un effort intermittent et à un protocole de repos. Des échantillons sanguins ont été prélevés et la fonction pulmonaire (capacité vitale expiratoire forcée FVC, volume expiratoire forcé en 1 seconde FEV1) a été évaluée avant, immédiatement après, et 6 heures après l'exposition. Un lavage broncho-alvéolaire (BAL) a été pratiqué également 6 heures après. La réaction inflammatoire a été évaluée dansle liquide de BAL et l'état redox du liquide et du plasma a été déterminé par la mesure des concentrations d'antioxydants et de marqueurs des lésions oxydatives. En conclusion, l'ascorbate, seul anti-oxydant affecté par l'exposition à l'ozone, dans le liquide tapissant les voies respiratoires est diminué par l'exposition à l'ozone après 6 heures. Les résultats impliquent que l'ascorbate a un rôle essentiel contre le stress oxydatif inflammatoire induit par l'ozone.