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Night work and breast cancer risk in a cohort of female healthcare employees in Stockholm, Sweden.
(Travail de nuit et risque de cancer du sein dans une cohorte d'employées du secteur de la santé à Stockholm en Suède).
Article
Est Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, vol.80 n°7, juillet 2023, pp.372-376, ill., bibliogr.
Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC ou IARC) a classé le travail de nuit comme probablement cancérogène pour l'homme, mais les preuves épidémiologiques ont été jugées limitées en raison de la variabilité des résultats et des biais potentiels. Cette étude porte sur le risque de cancer du sein dans une cohorte disposant de données détaillées sur le travail de nuit, basées sur des registres. La cohorte comprenait 25 585 femmes (infirmières et aides-soignantes) employées pendant un an ou plus entre 2008 et 2016 dans le secteur des soins de santé à Stockholm. Les informations sur les horaires de travail ont été obtenues à partir des dossiers d'emploi. Les cas de cancer du sein ont été identifiés à partir du registre national du cancer. Les rapports de risque (RR) ont été estimés avec ajustement pour l'âge, le pays de naissance, la profession et le fait d’avoir des enfants. Il y a eu 299 cas de cancer du sein, 147 chez des femmes préménopausées et 152 chez des femmes ménopausées. Le RR ajusté du cancer du sein post-ménopause en association avec le fait d'avoir déjà travaillé de nuit (contre le fait de ne jamais avoir travaillé de nuit) était de 1,31. Huit années ou plus de travail de nuit ont été associées à un risque accru de cancer du sein post-ménopause, sur la base de cinq cas seulement. En conclusion, cette étude est limitée par la courte période de suivi et le manque d'informations sur le travail de nuit avant 2008. La plupart des paramètres d'exposition n'ont pas montré d'association avec le risque de cancer du sein, mais il y avait un risque élevé de cancer du sein post-ménopause chez les femmes après 8 ans ou plus de travail de nuit.
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