0 avis
Does breaking up sitting in office-based settings result in cognitive performance improvements which last throughout the day ? A review of the evidence.
(La rupture de la position assise dans les bureaux permet-elle d'améliorer les performances cognitives tout au long de la journée ? Revue des données probantes).
Article
Est Publié dans : Industrial Health, vol.60 n°6, novembre 2022, pp.501-513, ill., bibliogr.
Le comportement sédentaire au travail contribue à des résultats cognitifs néfastes (par exemple, une diminution de l'attention). On ne sait pas pendant combien de temps les bénéfices en termes de performances cognitives perdurent après des périodes de rupture de la position assise (par exemple, en utilisant des bureaux assis-debout ou en marchant). Une analyse de la littérature a été réalisée à l'aide d'une stratégie de recherche systématique, avec des mots clés liés aux interventions de rupture de la position assise dans des environnements de bureau et grâce aux résultats des performances cognitives dans la période qui suit immédiatement l'arrêt de cette rupture de la position assise. Trois types d'interventions ont été identifiés : les bureaux assis-debout, les bureaux de marche et les vélo bureaux. Sur les huit études qui répondaient aux critères, l'impact de ces interventions sur les performances cognitives était mitigé, avec des bénéfices significatifs dans certaines études et aucun bénéfice dans d'autres. Parmi les domaines cognitifs évalués, la mémoire de travail, l'attention et la fonction psychomotrice ont montré une amélioration significative et durable jusqu'à 30 minutes après l'intervention. Bien qu'il y ait des bénéfices pour un ensemble clé de domaines de performance cognitive suite à ce type d'intervention dans des environnements de bureau, aucune étude n'a évalué si les bénéfices pour la performance cognitive persistaient plus de 30 minutes après l'intervention. En outre, les applications spécifiques de ces bénéfices cognitifs à des tâches en dehors du travail (par exemple, conduire pour rentrer chez soi après le travail) sont inconnues.
Autres articles du numéro «Industrial Health»