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Occupational dermatitis in welding : does nickel exposure account for higher rates in women ? Analysis of a Canadian cohort.
(Dermatite professionnelle chez les soudeurs : l'exposition au nickel explique-t-elle les taux plus élevés chez les femmes ? Analyse d'une cohorte canadienne).
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Est Publié dans : Annals of Work Exposures and Health, vol.65 n°2, mars 2021, pp.183-195, ill., bibliogr.
Cette analyse a examiné la dermatite dans une grande cohorte de 1 685 femmes et hommes travaillant dans le domaine de la soudure et de l'électricité et a considéré dans quelle mesure les différences dans les taux de dermatite peuvent être expliquées par l'exposition au nickel. Les femmes, mais pas les hommes, qui étaient entrés dans les métiers de la soudure étaient plus à risque d'apparition de nouveaux épisodes ou de dermatite que ceux des métiers de l'électricité. Dans le domaine du soudage, les femmes étaient plus exposées que les hommes au risque d'apparition d'une nouvelle dermatite et d'épisodes de dermatite, mais elles n'étaient pas plus susceptibles de déclarer que ces problèmes étaient aggravés par le travail. L'utilisation de la SOHAS (acier inoxydable ou fortement allié) comme métal de base était associée aux déclarations selon lesquelles la dermatite était aggravée par le travail, mais après ajustement pour l'utilisation de la SOHAS, les femmes restaient toujours plus exposées. Le risque pour les femmes d'épisodes de dermatite était essentiellement inchangé, que le groupe de comparaison soit composé d'hommes soudeurs ou de femmes travaillant dans des métiers électriques. Bien que le soudage des SOHAS soit associé à une dermatite aggravée par le travail, il n'explique pas de manière importante les taux plus élevés de femmes dans le soudage et d'autres causes doivent être examinées.
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