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Regard ergonomique sur l’évaluation d’une campagne d’inspection des RPS.
Extrait de : L'ergonomie à quelles échelles ? 53e Congrès de la Société d’ergonomie de langue française (SELF). Bordeaux, 3-5 octobre 2018.
Acte congres
Edition : Paris, Société d’ergonomie de langue française (SELF), 2018, pp.1158-1165, ill., bibliogr.
La communication illustre une contribution de l’ergonomie à l’évaluation d’une politique publique. Elle se fonde sur la mesure des effets d’une campagne d’inspection des risques psychosociaux (RPS) menée en Suisse, de 2014 à 2018, par les inspections cantonales du travail et le
Secrétariat d’Etat à l’Economie (SECO) et sur l’identification de leurs modes opératoires. Les contrôles ont permis d’améliorer la gestion de la santé-sécurité, les compétences des employeurs en matière de RPS et leur disposition à agir. Ils ont conduit à la mise en place de mesures « orientées processus » (règlements, procédures, etc.). En revanche, il n’y a pas eu d’effet significatif sur la participation du personnel, ni sur des mesures « orientées activité » (amélioration de l’organisation ou du contenu du travail). Les stratégies des inspecteurs ont été
essentiellement incitatives et axées sur le contrôle du système de gestion des risques. Ces modes opératoires s’expliquent par la complexité des RPS et par le contexte dans lequel les inspecteurs évoluent. L’article se conclut par des pistes visant à améliorer davantage les conditions d’activité des opérateurs.
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