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Comparaison des performances de quatre biocollecteurs dans l’air des lieux de travail : filtration vs. voie liquide.
Communication présentée à : CFA 2018. 31e Congrès français sur les aérosols. Paris, 30-31 janvier 2018.
Acte congres
Edition : Vandoeuvre-lès-Nancy, Institut national de recherche et de sécurité (INRS), 2018, 4 p., ill., bibliogr.
L’objectif de cette étude était de comparer, dans des milieux de travail contaminés par des microorganismes, les concentrations en bactéries et moisissures cultivables mesurées par CFC à celles mesurées avec trois biocollecteurs en voie liquide : BioSampler, CIP 10-M et Frit-Bubbler. 42 mesures comparatives des quatre biocollecteurs ont été réalisées à points fixes (5 h) dans quatre atmosphères professionnelles : deux stations d’épuration des eaux (STEP), un centre de tri de déchets (CTD) et un élevage de cochons (EC). Comme attendu pour des spores hydrophobes, les concentrations en moisissures cultivables mesurées en voie liquide étaient quasi-systématiquement plus basses que celles mesurées par CFC. De manière plus surprenante, les concentrations en bactéries cultivables mesurées en voie liquide dans le CTD et l’EC étaient aussi significativement plus basses que celles mesurées par CFC. Ce comportement observé pour les concentrations en bactéries, qui contraste avec les précédents travaux de laboratoire publiés, a été confirmé dans une moindre mesure dans les deux STEP. Des données complémentaires telles que la mesure des distributions granulométriques, la connaissance des efficacités physiques d’échantillonnage des biocollecteurs et les différences entre les modèles de laboratoire (E. coli, P. flurorescens) et les bioaérosols complexes de terrain permettent d’interpréter ces nouveaux résultats.
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