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Les exosquelettes au travail : des retours d'expérience à la construction d'un processus d'intégration.
Extrait de : L'ergonomie à quelles échelles ? 53e Congrès de la Société d’ergonomie de langue française (SELF). Bordeaux, 3-5 octobre 2018.
Acte congres
Edition : Paris, Société d'ergonomie de langue française (SELF), 2018, pp.28-32, ill., bibliogr.
Une étude menée par l'INRS dans une entreprise spécialisée dans les métiers d'arts liés au plâtre a permis de recueillir des informations quant à l'usage d'un exosquelette en situation réelle de travail. La méthode a consisté à conduire des observations et des entretiens avec des utilisateurs d'exosquelettes. Les résultats ont montré que l'entreprise destinait l'exosquelette à ses experts pour des tâches très spécifiques et contraignantes de type travail mains au-dessus de la tête et pour des durées limitées. Les utilisateurs ont indiqué exercer moins de force sur l'outil, adopter des postures moins sollicitantes et constater la disparition de certaines douleurs. les opérateurs ont aussi clairement indiqué percevoir l'effet du transfert (par l'exosquelette) des contraintes générées lors d'un travail mains au-dessus de la tête avec effort sur l'ensemble du corps. L'utilisation de l'exosquelette a également amené des modifications en termes de modes opératoires, de stratégies gestuelles déployées et d'organisation pour effectuer la tâche. Quels enseignements pouvons-nous en tirer pour les entreprises en termes de démarche(s) pour l'intégration des exosquelettes ?
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